
Les Travaux et les Jours, scènes de la vie rurale

Du 20 décembre 2024 au 18 mai 2025
Le MEM – Musée des Peintres de l’Ecole de Murol(s) – met à l’honneur la collection privée de Slobo de peintres surréalistes serbes. Slobo est un artiste à la réputation internationale, une personnalité majeure pour l’Auvergne tant il a fait pour la région. Peintre et amateur d’art, il présente ici sa collection d’artistes serbes, témoignage de l’expression artistique foisonnante de l’ancienne Yougoslavie, du XXe siècle à nos jours.
Les œuvres exposées au MEM pour cette exposition hivernale de 2023-2024, du 16 décembre 2023 au 19 mai 2024, seront ensuite présentées dans la fondation de Slobo à Mionica en Serbie, son pays d’origine.
Le MEM met à l’honneur la collection exceptionnelle de la famille Simon.
Les œuvres du peintre de l’École de Murol, Alphonse Simon, et de son petit-fils Olivier Simon, invitent à changer nos perspectives sur ce qui nous entoure, nous faisant réfléchir sur la complexité du monde, est-ce de l’art sacré ou religieux ?
Cette exposition vous invite à découvrir les peintures postimpressionnistes d’Alphonse Simon, des sculptures de vierges romanes auvergnates ainsi que la mise en scène de l’atelier du sculpteur sur bois Olivier Simon.
La diversité des œuvres présentées reflète la sensibilité et la spiritualité de ces deux artistes.
Découvrez Slobo comme vous ne l’avez jamais vu ! Après soixante années de création, l’artiste révèle ses trésors cachés…
Le MEM expose des œuvres qui étaient restées à dormir au fond de son atelier pendant plusieurs dizaines d’années notamment des originaux de scénographies théâtrales, des reproductions de photos, des aquarelles et des lavis provenant de sa période académique mais aussi des toiles sorties de son carnet de voyage des années 50 et des anecdotes inédites sur son parcours artistique dans le cadre de cette exposition temporaire qui lui est dédiée : «SLOBO, un cœur en Auvergne» Artiste inclassable.
Les années 60 ont changé le monde. Le pop art, les Beatles, le premier pas sur la lune, un monde finissait, un autre naissait, ce fut le temps de toutes les révolutions. Cette décennie ne cesse d’étonner par ses inventivités, son audace tant culturelle qu’artistique, un nouveau tournant s’impose une fois de plus. Imprégné par la culture américaine lors de ses nombreux séjours aux États-Unis, Slobo se libère de toutes les contraintes académiques.Personnage avant-gardiste, son instinct le guide vers un nouveau monde « l’art de son temps ».
D’ingénieur hydraulique à artiste, Robert Luton fait ses premiers pas dans la peinture aux côtés de son beau-père Christian Bardet, ami et parent de Victor Charreton, le chef de file de l’Ecole de Murol. S’imprégnant de leurs peintures, ses œuvres sont très éclectiques, et se découvrent comme un conte de saison. Sous ses pinceaux naissent des paysages de neige, des jardins, des forêts, des rivières et des villages ; une peinture spontanée faite de matières, de formes, de couleurs éclatantes qu’il met en scène avec sa technique très personnelle, le carton gratté.
En partenariat avec le musée Élise Rieuf de Massiac, les artistes femmes exposées ici ont vécu entre 1870 et 1990, soit pendant une période où coexistent les courants dits « moderne » et « contemporain ».
Leurs œuvres sont figuratives. Ce sont des paysages, qui nous promènent d’Auvergne en Chine, des toits de Clermont-Ferrand aux canaux de Shanghai avant la révolution chinoise. Ce sont aussi des scènes intimistes et des portraits de gens simples ou de célébrités.
Des reproductions photographiques d’ateliers de femmes artistes du début du XXe siècle, des extraits de textes écrits par ces femmes, des événements culturels.
Hommage au peintre Maurice Busset dont l’œuvre dessiné, gravé et peint offre un intérêt considérable.
Il se révèle dans une vaste série d’estampes l’un des plus remarquables reporters de la Grande Guerre. Mais il s’est principalement consacré à la représentation de la vie quotidienne des paysans des monts d’Auvergne. Ses tableaux, solidement charpentés et exécutés d’un pinceau vigoureux, s’attachent à fixer avec un parfait réalisme les images d’un monde paysan dont il pressentait la proche disparition.
Si le côté artistique n’est jamais négligé, c’est aussi en véritable ethnographe que Busset a travaillé, nous laissant un précieux témoignage sur toute une civilisation révolue.
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Lors de sa seizième grande exposition d’été, le Musée des Peintres de l’École de Murol(s) a présenté les 10 ans d’acquisitions (2006-2016).
Un musée, fût-il prestigieux, s’il n’organisait pas d’expositions et s’il ne menait pas une politique d’acquisitions, serait comme un corps inanimé. Pour ce qui est des premières, notre musée de Murol, ouvert en 2000, en aura présenté à ce jour seize, dont quinze accompagnées de leur catalogue. Quant à ce qui regarde l’enrichissement des collections, celles-ci ont, dans le même temps, presque doublé.
Comment un musée procède-t-il pour augmenter son fonds ? Avant tout il faut saluer ici la générosité des donateurs. Ils sont de plusieurs sortes, mais tous aussi bienvenus ; même reconnaissance leur est
apportée pour l’intérêt et la confiance qu’ils témoignent au musée. Ce sont parfois des descendants des artistes, parfois des collectionneurs avertis, de généreux mécènes et en particulier l’Association des Amis du Musée de Murol (AAMM).
Un musée dispose naturellement de son propre budget. Celui de Murol, qui est de statut municipal, se voit chaque année attribuer une somme par la commune. Mais il bénéficie également, grâce à son classement
comme Musée de France, obtenu dès 2003, du précieux concours de l’État, via le Fonds régional pour l’acquisition des musées (FRAM).
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