Jean CAMUS (Clermont-Ferrand, 1877 - Paris, 1955)

Connu surtout pour ses sculptures, Jean Camus produit abondamment, sur de multiples supports (marbre, bronze, bois, terre cuite). On a ainsi répertorié dans le seul département du Puy-de-Dôme douze monuments aux morts de la Grande Guerre réalisés par l’artiste.

Ses peintures sont celles de paysages, d’un trait classique mais complété par un jeu habile de brèves touches lisses et de petits empâtements, afin d’obtenir un effet de relief propre à l’œil du sculpteur. 


Jean Camus, La couture sous le séquoia


Alphonse CELLIER (Gardanne, 1875 - Saint-Nectaire, 1936)

Il se rendait régulièrement à Saint-Nectaire du printemps à l’automne, et peignait ainsi de fort belles représentations de la vallée, du Chambon à Champeix, en passant bien sûr par Murol où la joyeuse “troupe” de peintres séjournait.

Ayant acquis son métier auprès de Bonnat et Jean-Paul Laurens, émérites formateurs, Cellier débute en 1899 au Salon des Artistes Français auquel il gardera fidélité ; il y reçoit en 1927 une Mention honorable et en 1931 la Médaille d'argent pour son Intérieur de l'église de Saint-Nectaire.

Un Prix Alphonse Cellier, destiné à un peintre, est décerné par l'Académie des Beaux-Arts (Institut de France).


Alphonse Cellier, Intérieur de l'église de Saint-Nectaire


Ernest CHANONAT (Jumeaux, 1907 - Orcet, 1995)

Son sens artistique est repéré durant son cursus scolaire par le peintre François Baron, alors professeur de dessin. Il pousse le jeune Ernest à monter sur Paris à ses seize ans afin qu'il puisse se constituer un solide apprentissage artistique.

En 1932, Chanonat regagne l'Auvergne et trouve un emploi de dessinateur dans une imprimerie clermontoise.

Il fondera en 1934 la Société des Peintres d'Auvergne, avec son Salon des Peintres auvergnats. C'est à ce salon qu'il exposera régulièrement, présentant une peinture sincère et habile, touchant un large public et lui assurant en Auvergne estime et succès.

Jean de CHASTEAUNEUF (Chanonat, 1877 – id., 1961)

Il naît et grandit au château de La Batisse, en ces lieux-mêmes où il repose désormais, dans la chapelle familiale. Ses tableaux rendent compte de son attachement profond pour cette demeure, avec autant de sensibilité que de métier.

Sa famille, aux aptitudes multiples pour l'Art, permet au jeune Jean de développer tout son talent.Il bénéficie notamment des leçons du peintre clermontois Antoine Granet, avant de se rendre à Paris, en 1900, afin de suivre une solide formation auprès de Jean-Paul Laurens, grand maître académique.

Sa rencontre décisive avec Victor Charreton au début des années 1920 bouleverse sa peinture : Jean de Chasteauneuf délaisse les portraits et les décors intérieurs pour se consacrer aux paysages, surtout de neige.


Jean de Chasteauneuf, Première neige en Auvergne