L’École de Murol(s)

L'appellation d'École ne désigne pas une école en tant que telle, avec des professeurs et des élèves, c'est bien l'idée de regroupement d'artistes qu'il y a derrière ce terme.

L’Ecole de Murol atteignit son
apogée entre 1910 et 1935, suite à la rencontre de Terlikowski, Charreton et Boudal.

Les
sujets hivernaux traités avec une technique principalement impressionniste furent la spécialité du groupe.

Les peintres travaillaient généralement
ensemble, sur le motif (en plein air), ce qui est également typique du mouvement impressionniste. 


Pourquoi Murol ?

Il faut souligner tout d'abord le charisme que possédait l'abbé Boudal, qui réussit à convaincre Charreton et Terlikowski de venir passer leurs séjours hivernaux sur le bourg de Murol

Le village et ses alentours regroupent des paysages très variés : torrents, bois, chaumières, lacs, etc. 

Murol connaît également un enneigement fréquent mais non constant tout au long de l’hiver. Cela permettait aux peintres de trouver des sujets variables d’un jour à l’autre, ce qui n’aurait pas été le cas en plus haute montagne.

Selon les souvenirs de certains, lors d’une cure au Mont-Dore, le Sous-secrétaire d’État des Beaux-Arts, M. Dujardin-Beaumetz, rencontre Victor Charreton et Léon Boudal. De là, naît le projet de créer à Murols une école de paysagistes français, annexe de l’école des Beaux-Arts de Paris. Des démarches sont menées, jusqu’à un stade avancé, mais malheureusement les fluctuations de la politique empêchent le Sous-secrétaire de finaliser le projet.


Avec la mort de Boudal en 1934 et celle de Charreton en 1936, le mouvement s'est doucement essoufflé pour s'éteindre dans les années 1950.