Georges GOBEAU, dit Gobô (San Francisco, 1876 - Rezé, 1958)

Très tôt passionné et doué pour le dessin, l’artiste en herbe entre en apprentissage dans un atelier de lithographie. En 1900, il s’établit à Angers en tant que dessinateur publicitaire, tout en produisant des œuvres personnelles qui le font remarquer. Il expose dans les salons et galeries d’Angers et de Paris. 

Il découvre aussi l’eau-forte – procédé de gravure – et l’enseigne à Fontainebleau entre 1923 et 1929. 

En plus de son travail d’illustrateur, Gobô voyage dans toute la France et en esquisse ses paysages si variés. C’est au cours des années 1920 que l’artiste parcourt l’Auvergne, et en fait le sujet de plusieurs de ses eaux-fortes & tableaux.


Gobô, Paysage en montagne

Jules Guiboud (Saint-Chef, 1862 - Nogent-sur-Marne, 1933)

En 1888, en Arles, Guiboud peint une vue des Alyscamps, aux côtés d’un autre artiste ayant choisi le même emplacement. Une rencontre sympathique a lieu, tant et si bien qu’au moment de se quitter les deux artistes échangent leurs toiles. C’est avec Van Gogh que Guiboud peignit ce jour-là.

Il arrive à Murol à l’hiver 1915-1916, guidé par l’enthousiasme de Victor Charreton. Il y reviendra régulièrement, poussé par l'ambiance artistique qui y règne alors.

Militaire de carrière, il signera parfois ses toiles des pseudonymes O. D’Arty, pour Officier d’artillerie, et E. Dorian pour Expédition d’Orient.


Jules Guiboud, Paysage enneigé